Elle brûlait dans la nuit
Elle avait besoin de lui pour éteindre les flammes,
Elle demandait une caresse de regards pour apaiser les vapeurs de la pleine lune qui agissaient sur elle.
Dans le noir de la chambre
Les heures passaient
Au rythme de ses respirations..
Au rythme de ses respirations
Elle voudrait se laisser effleurer de ses doigts,
Les cheveux bouclés posés contre son torse de mâle,
Elle lui dirait de ses mouvements que s’apprivoiser prends du temps,
Le temps d’un voyage, d’un long récit
Parce que le désir ne se résume pas à un corps, en une nuit
Mais à l’essence de l’âme,
Aux papillons qui s’emparent
Au vertige de la séduction,
Elle lui dirait que sa peau tatouée est refuge pour les artistes caméléons
Attendrit,
Il poserait une main sur son sein
Pour en ressentir le printemps,
Sa bouche croiserait les bourgeons
La peau de Rosa aux frissons,
Comme au vent d’avril
Sous un soleil d’horizon.
Rosa